Maladie fonctionnelle
Il nous arrive parfois de connaître des troubles de santé transitoires et sans gravité mais désagréables : perturbations digestives, épisodes de fatigue ou de convalescence, réactions allergiques, périodes de stress et d’irritabilité ou troubles légers du sommeil, migraines ou céphalées migraineuses, syndrome prémenstruel chez la femme, tendance à la prise de poids, etc.
Ces troubles sont dits fonctionnels lorsque l’on sait d’une part que la maladie n’est ni grave ni sévère, et d’autre part qu’il n’y a pas de lésion ou de séquelle inscrite dans l’organisme. Par conséquent, l’atteinte est seulement due à un dérèglement passager sans gravité, en raison d’un dysfonctionnement métabolique modéré.
Une définition de la maladie fonctionnelle a pu être proposée dès 1981 : un dérèglement physiologique réversible de tout ou partie de l’organisme, sans atteinte organique ni trouble métabolique majeur.
Pour la majorité des personnes, les troubles ou dérèglements fonctionnels sont d’une grande banalité et n’entraînent qu’une gêne passagère. Lorsque de tels troubles débutent ou sont intenses ou s’aggravent, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Lorsque la maladie est modérée et déjà connue, l’expérience des précédents épisodes permet de traiter le trouble de manière différente.
Chez certaines personnes, la répétition ou la chronicité des troubles fonctionnels entraînent une gêne réelle et une demande de soins spécifiques. La répétition et les perturbations importantes sont alors précisément les indices d’une fragilité ou prédisposition particulière de l'individu à développer une maladie fonctionnelle : d’où la notion de terrain. Ces maladies fonctionnelles peuvent prendre une importance excessive et perturber la vie quotidienne des personnes prédisposées. Cela concerne notamment le terrain allergique, le terrain infectieux ORL, le terrain de dystonie neuro-végétative ou la spasmophilie, et d’autres encore.